APPORTER A LA TRANSITION ET À M. CHOGUEL MAÏGA SON SOUTIEN INCONDITIONNEL POUR «LA FAÇON DE GOUVERNER ET DE PARTAGER AVEC TOUS»
«C’est avec beaucoup de fierté que je vous reçois aujourd’hui. Les Maliens établis à l’extérieur constituent une région à part entière du Mali…» C’est en termes chaleureux que le Premier ministre, M. Choguel Kokalla Maïga, accompagné du ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, M. Alhamdou Ag Ilyène, et des membres de son cabinet, a reçu, ce 27 août 2021, les délégués de 45 conseils de base du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur (HCME), venus de cinquante-quatre pays de tous les continents, en plus de leurs collègues au sein du Conseil national de transition (CNT), du Haut Conseil des collectivités (HCC) et du Conseil économique, social et culturel (CESC).
«Partout où ils sont, les Maliens sont des hommes et des femmes d’action très actifs dans les secteurs économiques en termes de création de richesses. C’est pourquoi ils sont respectés. Leur contribution à l’économie malienne pèse plus que toute l’aide extérieure apportée au Mali», a-t-il ajouté.
A son tour, le président du HCME, Habib Sylla, a été, dit-il, heureux d’être reçu avec sa délégation en ce jour saint du vendredi. «Cela est un très bon signe», a-t-il ajouté. Habib Sylla a ensuite exposé l’objectif majeur de leur visite au Premier ministre. Il s’agit de lui apporter, à lui et à la Transition, leur soutien inconditionnel pour «la clarté dans la façon de gouverner, de parler et de partager avec tous».
«Nous sommes tous opérateurs économiques, scientifiques ou grands intellectuels. Avec vous, l’espoir est permis de croire à un avenir radieux. Après trente ans de lutte, nous sommes aujourd’hui représentés au CNT grâce à la Transition. Nous sommes donc prêts à vous accompagner en vous apportant notre soutien inconditionnel», a-t-il poursuivi.
Répondant à ses hôtes du jour, le Premier ministre a salué la concordance de vues entre le ministre de tutelle et le président du HCME. M. Choguel Maïga a également rappelé que la Transition a 3 priorités dont la principale est la sécurité. Dans ce sens, il a révélé que de profondes transformations sont en train d’être opérées pour que l’armée, colonne vertébrale de tout Etat par ailleurs, redevienne forte et recouvre sa légitimité.
La deuxième priorité, c’est le besoin de justice. «L’injustice, la corruption et l’impunité sont à la base de la déliquescence de l’Etat» selon lui. Quant à la troisième priorité, c’est le changement pour aboutir à la refondation de l’Etat, au Mali nouveau. D’où la tenue, en fin septembre et début octobre 2021, des Assisses nationales de la refondation (ANR) qui ne sont pas des consultations de trop. En ce que leurs recommandations seront exécutoires quitte à légiférer dans ce sens.
CCRP/Primature